Au jour d’un nouveau conseil de défense sanitaire et malgré des chiffres qui se dégradent, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a annoncé qu’il n’y aurait pas de nouveau tour de vis pour le moment.
« Donner sa chance au couvre-feu ». C’est ainsi que le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a expliqué, mercredi 21 janvier à la sortie du conseil des ministres, qu’il n’y aurait pas « d’évolution des restrictions nationales cete semaine » pour lutter contre l’épidémie de Covid-19. Un statu quo qui intervient alors que l’ensemble du territoire est sous couvre-feu à partir de 18h depuis samedi 16 janvier. Le gouvernement travaillerait toutefois d’ores et déjà à l’hypothèse d’un troisième confinement croit savoir Europe 1 qui évoque des restrictions similaires à celles de novembre et qui pourrait intervenir à la fin du mois.
La situation sanitaire en France est toutefois loin de s’améliorer, même si elle n’est pas au niveau dramatique de ses proches voisins comme l’Angleterre ou l’Allemagne. Mardi, le nombre de malades du Covid-19 accueillis en un jour dans les services de réanimation est repassé au-dessus des 300, ce qui n’avait plus été le cas depuis le 19 novembre, à la sortie de la deuxième vague. Sur les sept derniers jours, plus de 10 000 nouvelles hospitalisations ont été enregistrées, un indicateur qui progresse également. Le niveau des décès à l’hôpital reste stable, à 373 morts mardi, soit un bilan total de 71 342 morts depuis le début de l’épidémie (hôpital et Ehpad confondus).
Un nouveau conseil de défense sanitaire s’est tenu ce mercredi 20 janvier, date à laquelle devaient initialement rouvrir les bars et les restaurants, selon le plan de déconfinement progressif présenté fin novembre par Emmanuel Macron.
Désormais, les gérants de bistrots et de cafés n’espèrent pas accueillir de clients avant longtemps. « Le Point » évoquait ce matin une réouverture qui n’interviendrait pas avant Pâques. Les lieux culturels sont dans une situation similaire, sans perspective de retour à la normale. Seules les stations de ski attendent de savoir, avec de faibles espoirs, si elles pourront remettre en route leurs remontées mécaniques durant les vacances scolaires de février. Sans quoi elles craignent une saison blanche et des conséquences économiques désastreuses pour le secteur.
Mardi soir, le sénateur LR de la Savoie, Cédric Vial, reçu avec huit de ses collègues par des conseillers d’Emmanuel Macron, voulait encore y croire.
« On nous a assuré que la décision n’était pas prise (...) ça nous rend un petit peu plus optimistes », a-t-il confié, en évoquant une annonce « probablement jeudi ».
« La troisième vague risque de nous noyer »« On n’est pas pour...Voir l'article en entier