Comme annoncé par le gouvernement, mercredi 19 mai marquera un nouveau palier du déconfinement, amorcé le 3. Si de nouvelles libertés seront accordées aux Français, tout sera encore très contrôlé. « L’Obs » fait le point sur ce que vous pourrez faire ou non, à partir de ce milieu de semaine.
Le couvre-feu retardé à 21 heuresFixé à 19 heures pour l’ensemble des Français depuis le 20 mars, le couvre-feu sera décalé à 21 heures dès mercredi. Lundi 26 avril, Emmanuel Macron avait concédé :
« 19 heures, c’est très tôt. »
Si l’heure du couvre-feu se décale, celle de sa fin, elle, ne bouge pas : les Français auront donc interdiction de circuler sans attestation entre 21 heures et 6 heures du matin.
Confinements, couvre-feux… « Pour le cerveau, la dernière contrainte sanitaire est parfois celle de trop »
Il passera ensuite à 23 heures le 9 juin, avant d’être totalement levé le 30 juin.
Réouverture des terrasses…
C’était peut-être une des mesures les plus attendues : les Français pourront à nouveau boire des verres en terrasse, tout en respectant un protocole sanitaire assez strict. Les tables ne devront pas accueillir plus de six personnes, et les restaurateurs seront contraints de se limiter à une jauge de 50 % de leur capacité d’accueil.
Cette règle ne concernera pas les petites terrasses, soit celles qui comptent moins de huit tables. Mercredi 12 mai, le ministre des PME (petites et moyennes entreprises) Alain Griset a annoncé au « Parisien » :
« Il n’y en aura pas, mais il faudra en revanche que les professionnels installent une séparation en dur entre les tables, comme un Plexiglas fixé à hauteur d’homme pour qu’il n’y ait pas de proximité entre les consommateurs. »« Un restaurant, c’est comme une résidence secondaire » : comment Hippopotamus prépare son déconfinement
Concernant les hôtels, ils pourront également rouvrir leurs restaurants intérieurs, mais uniquement pour les clients de séjours « all inclusive ».
… et des lieux culturelsLes cinémas et...Voir l'article en entier
Ca va pas durer, ils vont bien trouver un prétexte pour retarder le déconfinement